Retour de l’expérience solidaire de Melville en Côte d’Ivoire

Melville nous est revenu d’Afrique et nous avons pu le rencontrer ce mardi 24 août au club. Étaient présents Bertrand, le Président, Éric, le Secrétaire-Animateur et Marcel ancien Trésorier du club. Tout d’abord, ce qui nous a frappé, c’est le grand sourire de Melville, qui était visiblement très très heureux de son expérience.

Tout s’est bien déroulé là-bas dans ce lieu tenu par l’ONG AIM (Association Imagine le Monde) qui se trouve dans le quartier appelé Gonzagueville d’Abidjan, la capitale de la Côte-d’Ivoire. 16 élèves régulièrement présents, toujours motivés et dotés d’une bonne humeur débordante, ont appris le jeu et un tournoi a même été organisé en fin de séjour. Un adulte de l’association a repris le flambeau et continuera sur la lancée à l’aide du matériel d’échecs amené de France et qui va rester sur place.Vous pourrez voir les nombreuses photos de tout cela dans la vidéo jointe. À ce sujet, Melville tient à dire que son papa, graphiste, a été d’une grande aide pour la réalisation de ses deux vidéos.

L’association recueille en particulier des enfants handicapés qui sont particulièrement mis de côté par la société ivoirienne. Et à l’usage des sourds, nous avons découvert qu’il existe plusieurs langues des signes. Melville maîtrise la langue française, mais la langue ivoirienne des signes est basée sur la méthode américaine… d’où complication ! Nous n’imaginions même pas que les pièces du jeu d’échecs avaient leurs propres signes dont certains ne sont pas forcément les mêmes entre la langue française et l’américaine. Par exemple, le pion est très sympa : vous mettez vos mains en avant, l’une au dessus de l’autre, en faisant mine de tenir le manche vertical d’un grand étandard.

Nous avons aussi discuté de la société ivoirienne, ses problèmes, ses particularités. Exemple basique avec la nourriture et Melville a pu nous retracer ses expériences à ce niveau. Il y a aussi les problèmes de sécurité et pour un européen, il faut faire attention où on met les pieds. Mais Melville était toujours bien entouré de ses amis africains (il y avait aussi quelques européens) et tout s’est bien passé. L’amitié qu’il a rencontrée là-bas est d’ailleurs à l’entendre un point fort de son séjour à Abidjan.

Nous avons terminé en jouant quelques parties. Notre hôte qui ne se disait pas très fort aux échecs a failli battre Bertrand. Melville va dans juste quelques jours intégrer une école d’ingénieur généraliste à Troyes nommée UTT et qui est très bien côtée. Il aimerait ensuite s’orienter vers la mécanique. Nous lui souhaitons le meilleur avenir possible car ce garçon le mérite vraiment.

Article rédigé par Eric Aumont